Flavie Orleft

J’ai bientôt 17 ans et je suis en classe de première. Je suis une passionnée d’escalade depuis maintenant un an et demi.

J’ai commencé à écrire lorsque j’étais petite, des petites histoires illustrées (qui n’étaient pas fameuses à l’époque). Lors de mon année de CM2, une écrivaine était venue dans notre classe pour nous parler de son métier qui m’avait beaucoup plu. Elle nous avait demandé d’écrire un début d’histoire que j’ai continué ensuite mais que je n’ai jamais fini. Les années qui ont suivi, je commençais des histoires, ensuite elles ne me plaisaient plus et je passais à autre chose. Ce qui fait que j’ai 1001 histoires abandonnées dans les recoins de ma chambre.

En 4e, des évènements qui s’étaient passés avec des amis dans ma résidence m’ont inspiré une nouvelle histoire car je voulais garder une trace de cette aventure. J’ai repris le contexte principal mais changé l’histoire et le style : j’en ai fait un scénario avec dans l’idée de le filmer avec mes amis. Ma petite sœur et Scard 21 m’avaient conseillé à l’époque d’en faire un roman, mais je pensais que je ne le finirai jamais…
J’ai terminé le scénario en deux semaines et ça m’a donné confiance. Je me suis dit : « C’est possible si on s’accroche et qu’on se donne a fond ». Alors, l’année dernière, je me suis lancée dans la réécriture de ce scenario en un roman. J’étais très déterminée à le finir et le partager. Je le suis toujours.

L’écriture est un moyen pour moi de faire sortir les histoires qui se forgent dans ma tête mais qui ne sortent jamais. J’aime en garder une trace écrite. Cela me permet de me mettre dans la peau de chaque personnage, je m’attache progressivement à eux. Tout ce que j’écris est comme la construction d’une maison : je l’écris d’abord au brouillon, en général sur une feuille de papier en cours quand je m’ennuie. Cela correspond au plan de la maison. Ensuite, je le construis sur l’ordinateur où je modifie, j’adapte un peu mes plans. Rien n’est parfait dès le début, il faut presque toujours changer des choses.

J’ai toujours pensé que lorsque je publierai mon premier roman, je deviendrai riche et connue, mais en réalité 1% des écrivains connaissent le succès dans le monde de l’écriture. Maintenant, je comprends que je ne serai pas connue et je ne l’espère pas car quelqu’un m’a dit un jour qu’espérer c’était de la bêtise. Je ne compte pas devenir riche, ce n’est pas mon objectif. Je veux partager les histoires que j’écris pour faire rêver mes futurs lecteurs à travers les livres que moi, je rêve de finir !

Flavie