Flavie Orleft, 18 ans, fait partie des pionnières de la maison d’édition Du sable et des cailloux : elle était dans l’équipe du tout premier Co-Scriptum (Alerte Chambouleur !) en 2020, puis dans l’équipe du deuxième (Pris au piège dans le collège) en 2022. En 2023, elle sort son premier roman dans la collection Jeunes Prodiges : Le journal du clan d’Onirus. Avec Nos maux sur les murs, elle signe aujourd’hui son quatrième livre, qui est aussi son premier dans la collection « À tir de plume » !

Je viens d’avoir 18 ans et je suis en terminale. Je suis une grande passionnée d’escalade, de sport en général et c’est dans ce domaine que je veux m’orienter l’année prochaine (STAPS).
J’ai commencé à écrire lorsque j’étais petite, des petites histoires illustrées (qui n’étaient pas fameuses à l’époque). Lors de mon année de CM2, une écrivaine était venue dans notre classe pour nous parler de son métier, qui m’avait beaucoup plu. Elle nous avait demandé d’écrire un début d’histoire que j’ai continué ensuite mais que je n’ai jamais fini. Les années qui ont suivi, j’ai commencé des histoires, ensuite elles ne me plaisaient plus et je passais à autre chose. Ce qui fait que j’ai 1001 histoires abandonnées dans les recoins de ma chambre.
J’écris des romans réalistes car j’aime voyager certes mais tout en gardant les pieds dans notre monde. Je parle d’adolescence de manière générale : mon premier roman (juin 2023) était sur les années collèges. Mon deuxième (juin 2025) est pour un public plus âgé (lycée) car c’est à cette période que je l’ai écrit. J’aime parler de sujets qui me tiennent à cœur comme l’amitié, l’amour, la santé mentale, la passion.

En parallèle, j’adore relire les manuscrits des autres. On remarque plus facilement ce qui peut être amélioré chez les autres que chez soi-même et c’est agréable de se sentir utile pendant la relecture qui n’est jamais une partie de plaisir.
Tout ce que j’écris est comme la construction d’une maison : je l’écris d’abord au brouillon, en général sur une feuille de papier en cours quand je m’ennuie. Cela correspond au plan. Ensuite, je le construis sur l’ordinateur où je modifie, j’adapte un peu mes plans.
Rien n’est parfait dès le début, il faut presque toujours changer des choses. L’écriture est un moyen pour moi de faire sortir les histoires qui se forgent dans ma tête mais qui ne sortent jamais. J’aime en garder une trace écrite. Cela me permet de me mettre dans la peau de chaque personnage, je m’attache progressivement à eux.
Je veux partager les histoires que j’écris pour faire rêver mes futurs lecteurs à travers les livres que moi, je rêve de finir !



Flavie