Nous étions ce week-end à la fête du livre de Genas (69), et cela me donne l’occasion de revenir sur deux des bienfaits de l’écriture telle que nous la pratiquons aux éditions Du sable et des cailloux.
I. « Le pouvoir des mots »
C’est ainsi que les Jeunes Prodiges appellent entre eux cette capacité qu’ont les mots de tout inventer, de tout rendre possible.
Ce « pouvoir des mots », nous œuvrons à le faire découvrir à tous les jeunes qui croisent notre route, à travers « Co-Scriptum ». Que ce soit en milieu scolaire, en atelier, où, comme ce week-end, en version « flash » le temps d’une rencontre, ils réalisent que ce pouvoir est là, en eux. Qu’ils sont la baguette magique !
Vous voulez voir de vos yeux vu ? Plongez dans le Co-Scriptum « Flash » écrit ce dimanche à Genas !
II. Orthographe, grammaire, conjugaison, vocabulaire.
Oh ! Les gros mots !!! Vous ne m’entendez jamais en parler, n’est-ce pas ? Mais Scard 21 ayant remporté la dictée « ado » à Genas, je saisis l’occasion pour aborder le sujet.
En effet, certains des écrivains de l’équipe des Jeunes Prodiges sont de grands lecteurs de livres de mots, mais pas tous. Sans surprise, ceux qui sont de grands lecteurs de livres de mots sont aussi ceux qui écrivent du premier coup, naturellement, les pages les plus justes du point de vue de la maîtrise de la langue.
Une fatalité ? Pas du tout ! Raconter une histoire en sachant qu’elle ne deviendra un livre que lorsqu’elle sera bien écrite permet de faire des progrès extrêmement rapides en la matière ! C’est simple, une année d’écriture avec nous permet de rattraper dix ans de lecture !
D’autant plus que, découvrant le « pouvoir des mots », l’écrivain veut automatiquement progresser dans sa maîtrise, et c’est ainsi que celui qui jusque-là ne lisait que sous la contrainte, devient un dévoreur de mots.
Une question revient souvent à propos de l’équipe des Jeunes Prodiges : « Comment sélectionnez-vous les écrivains ? » Pas sur la maîtrise de la langue, vous l’aurez compris ! Ni sur aucun autre critère, d’ailleurs. Nous ne sélectionnons pas, nous accompagnons. Chacun d’où il se trouve, jusqu’où il veut aller.